CECI n'est pas EXECUTE Guizot, François (1787-1874)

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Guizot, François (1787-1874)

Guizot, François Pierre Guillaume (1787-1874).

Nommé professeur d'Histoire à la Sorbonne en 1812, il entra dans la vie politique dés la première Restauration occupant le poste de secrétaire général du ministère de l’Intérieur et rejoignit Louis XVIII à Gand pendant les Cent-Jours. Il fut ensuite secrétaire général du ministère de la Justice jusqu’en mai 1816. Membre du Conseil d’Etat, il devint en 1819 directeur général de l’administration départementale et communale au ministère de l’Intérieur. En juillet 1820, il fut révoqué du Conseil d’Etat, et son cours à la Sorbonne fut suspendu en octobre 1822. Il commença dés lors à rédiger ses premiers grands travaux historiques. Le 29 janvier 1830, il était élu député à la faveur d’une élection partielle dans l’arrondissement de Lisieux. L’avènement de la monarchie de Juillet le porte au premier rang de la vie publique. Dès le 1er août 1830, il est nomme ministre de l’Intérieur et le resta jusqu’au 2 novembre. Le 11 octobre 1832, il entra dans le cabinet Soult comme ministre de l’Instruction publique, poste qu'il occupera jusqu'au 22 janvier 1836. Il est une nouvelle fois appelé à diriger ce ministère dans le gouvernement Molé, jusqu’au 15 avril 1837 où il met en œuvre la principale mesure à mettre à son actif : la loi du 28 juin 1833 créant les écoles normales et l’inspection primaire. Le 15 avril 1837, il quittera pour trois ans le gouvernement. Nommé ambassadeur à Londres en 1840, il y demeurera jusqu'à la chute du ministère Thiers. Le 29 octobre, François Guizot entre dans le troisième cabinet Soult (octobre 1840-septembre 1847) au ministère des Affaires étrangères. Dirigeant de fait le gouvernement, il succédera à Soult à la présidence du Conseil le 18 septembre 1847. Le 23 février 1848 la révolution le contraignit à venir annoncer sa démission à la Chambre. Le 3 mars, il partit s'installer en Angleterre. De retour en France, il se présenta aux élections à l'Assemblée législative mais fut battu. Il s'abstint dés lors de toute responsabilité politique, poursuivant ses travaux historiques.

Protestant, orléaniste et esprit libéral, tout l'éloignait d’Alfred de Falloux avec lequel il n'entretiendra qu'une correspondance limitée.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Guizot, François (1787-1874)», correspondance-falloux [En ligne], Compléments historiographiques, G, Biographies des correspondants,mis à jour le : 30/04/2012