Année 1850 |
14 décembre 1850
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Paris, 14 décembre [1850]
Mon bien cher et noble ami, la lettre que je suis chargé de vous transmettre a été évité avant que le grand malheur1 qui est venu vous frapper n'ait pu être connue. Pardonnez-moi, car je dois obéir, de vous parler d'autre chose que de votre chagrin que je partage bien sincèrement, mon ami,calmez et soignez votre cœur pour nous rendre votre santé ; nous avons tant besoin de vos forces et de votre courage. Je vous embrasse du fond de l'âme.
Berryer
Notes
1Louise de Falloux, la mère de Falloux était morte quelques jours plus tôt, le 6 décembre 1850.
Notice bibliographique
Pour citer ce document
, «14 décembre 1850», correspondance-falloux [En ligne], BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Seconde République, Années 1848-1851, Année 1850,mis à jour le : 01/10/2013