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Simon, Jules (1814-1896)

François Simon Jules Suisse, dit Jules Simon (1814-1896), philosophe et homme d’État.

Entré à l’École normale Supérieure en 1833, il fut nommé professeur à Caen puis à Versailles. Agrégé puis docteur en philosophie, élève de Victor Cousin, il devient son successeur à la Sorbonne. Dans le même temps il collabore à la Revue des deux Mondes et contribue à la fondation de La Liberté de penser (1847). Entré en politique, il se fait élire représentant des Côtes-du-Nord à la Constituante en 1848. Hostile au coup d'état, il refusa, comme professeur à la Sorbonne, de prêter serment à l’empereur. Contraint de renoncer à l’enseignement public, il publia des études sur la condition ouvrière et plusieurs ouvrages : Le devoir (1854), La religion naturelle (1856), La liberté de conscience (1857).

Élu en 1863 député par la VIIIème circonscription de la Seine, puis en 1869 dans la Gironde, il devint un des membres les plus actifs de l’opposition. La chute de l’Empire le fit passer de l’opposition au pouvoir. Ministre de l’Instruction publique dans le gouvernement de la Défense nationale, il fut élu député dans la Marne, et conserva sous le gouvernement de Thiers le portefeuille de l’Instruction publique. Il retourna dans l’opposition en avril 1873. En 1875, Jules Simon, déjà membre de l’Académie des sciences morales, fut élu membre de l’Académie française et nommé par l’Assemblée nationale sénateur à vie. Devenu chef de cabinet en 1876, il fut brutalement renvoyé par Mac-Mahon en 1877. En 1889, il combattit le boulangisme dans un pamphlet piquant : Souviens-toi du 2 Décembre. L’activité parlementaire des dernières années de Jules Simon fut consacrée aux problèmes de l’éducation et aux questions sociales.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Simon, Jules (1814-1896)», correspondance-falloux [En ligne], S, Biographies des correspondants, Compléments historiographiques,mis à jour le : 22/10/2012