CECI n'est pas EXECUTE Chesnelong, Charles (1820-1899)

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Chesnelong, Charles (1820-1899)

Chesnelong, Pierre Charles (1820-1899), homme politique français, secrétaire du Comité conservateur d’Orthez, puis conseiller général en 1852 ; maire d’Orthez en 1855. Député à la Législative en 1863. Il avait accepté l’appui du pouvoir dans la lutte électorale mais en réservant formellement l’intégrité de ses convictions religieuses et l’indépendance absolue de ses votes. Chesnelong considérait alors l’Empire comme un rempart contre la révolution sociale. Il souhaitait que l’Empire devint une monarchie constitutionnelle. Lors de la discussion de la loi militaire il soutint nettement le maréchal Niel. Il vota contre la guerre et s’étonna de l’optimisme d’E. Ollivier. Le 7 janvier 1872, élu député à l’Assemblée nationale il fit partie de la droite modérée que présidait A. de Kerdrel. Il accepta de soutenir Thiers au début, croyant possible la monarchie constitutionnelle. Le 27 octobre 1873 éclata le coup de foudre qui devait mettre fin à toutes ces espérances ; suite à l'entrevue qu'il avait eu à Salzbourg le 14 octobre avec le comte de Chambord, Chesnelong était revenu convaincu que son hôte accepterait le drapeau tricolore indispensable pour le rétablissement d'un régime monarchique en France. Publiée dans L'Union la lettre de Salzbourg du 27 octobre coupait court à toute équivoque, l'héritier des Bourbons se refusant à abandonner le drapeau blanc.

Élu sénateur inamovible le 27 octobre 1876, Chesnelong se consacra dés lors au combat contre la politique scolaire et laïque des républicains. Nommé président des Assemblées générales des Comités catholiques, il se mit en retrait des luttes politico-religieuses peu après la politique de Ralliement prônée par Léon XIII, en 1892.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Chesnelong, Charles (1820-1899)», correspondance-falloux [En ligne], Compléments historiographiques, Biographies des correspondants, C,mis à jour le : 31/12/2012