Année 1858 |
13 octobre 1858
François Guizot à Alfred de Falloux
Val Richer (par Lisieux – Calvados), 13 octobre 1858
J'ai promis, Monsieur le comte, de faire auprès de vous une commission. Mon libraire, M. Michel Lévy, a entendu dire que vous vous proposiez de publier une vie et des lettres, ou des oeuvres de Mme Swetchine1. Si vous avez déjà choisi un éditeur, sont désir sera comme non avenu. Sinon, il voudrait bien être cet éditeur, et il me prie de vous parler de lui. Tout ce que je puis vous dire, c'est que je l'ai trouvé très intelligent, très actif et de très faciles rapports. Il y a de plus une maison de librairie déjà très et bien accréditée. Si vous êtes disposé à accueillir son voeu, il en sera charmé et ira s'entendre avec vous où et quand vous voudrez. Adieu, Monsieur le comte. J'ai regretté de ne pas me trouver à Paris quand vous y êtes venus pour le mariage de Mlle de Montalembert2. Je me promenais en Angleterre et en Écosse. Je n'aurais pas le plaisir de causer avec vous avant que nous nous retrouvions à l'académie. Je ne compte rentrer à Paris que vers Noël. Quelque rarement que nous nous voyons, croyez-moi toujours, je vous prie votre dévoué confrère.
Guizot