Année 1857 |
19 février 1857
Alfred de Falloux à Pierre-Antoine Berryer
19 février 18571
Mon bien cher ami,
Mon discours2 est tout refait sur vos indications , et la dernière partie qui ne vous a pas encore été communiquée est plus particulièrement consacrée à la pensée (1) qui vous préoccupe si justement ? Croyez bien que je n'ai pour cela aucun effort à faire sur moi-même. Les devoirs n'ont pas besoin de l'appât du succès ; leur jouissance et leur récompense sont ailleurs. Là, comme partout, vous êtes mon modèle et mon maître. Je vous suis de mon mieux quoique de loin. Votre plus dévoué.
A. de Falloux
P.-S. Je vous porterai mon manuscrit à peine arrivé.
(1) « S'attacher, avant tout, à montrer ces hauts magistrats, tuteurs de la chose publique, indépendants de la royauté et du peuple, à travers les révolutions qui menaçaient l'ordre de l’État et l'existence nationale »
Lettre de P.-A. Berryer à A. de Falloux du 26 janvier 1857.