1874 |
5 juillet 1874
Auguste Nicolas à Alfred de Falloux
Versailles 5 juillet 1874
Mon digne ami,
Ouverte par ma femme, qui l'a reçue en mon absence, votre lettre a fait sur elle une telle impression, que, pour m'épargner cette impression à moi-même, elle a cru devoir la supprimer. Je l'en ai remerciée. Veuillez également tenir comme non avenue la communication que j'avais cru devoir vous faire et sur la discrétion de laquelle vous vous seriez mépris. Il ne reste en nous que la vive de peine de savoir Madame de Falloux aussi souffrante. Nous faisons les vœux les plus ardents pour son prompt et complet rétablissement. Veuillez remercier vos dames de leur bon souvenir et leur faire agréer toute la fidélité du nôtre. Vous me trouverez toujours tout particulièrement à vous.
A. Nicolas