1875 |
Ier avril 1875
Paul de Noailles à Alfred de Falloux
Jeudi 1er avril 1875
Mon cher confrère, j'ai eu l'honneur de passer chez vous mardi prévoyant bien que je ne pourrais aller à l'académie ni mardi, ni aujourd'hui jeudi. Je suis de votre avis, et dans l'état actuel de dispersion avec l'éloignement de l'élection, il n'y a pas lieu à nous réunir sitôt. Il ne faudra pas cependant attendre au dernier moment, et il est bon d'agir dès aujourd'hui par individus. Ce qui est pressé, c'est que vous veniez un matin, ce que vous me proposez, examiner avec moi la liste des académiciens et la présomption des votes. Si vous voulez bien me faire savoir le jour et l'heure de votre visite, vous me trouverez exact à vous attendre. Veuillez recevoir, Monsieur, toute l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Le duc de Noailles