CECI n'est pas EXECUTE 27 janvier 1881

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27 janvier 1881

Ernest de Ruillé à Alfred de Falloux

Angers, 27 janvier 1881

Mon cher ami,

Ma plume n'est point quémandeuse et près même d'un brave cœur tel que le vôtre, elle éprouve des hésitations. J'ai souvenir cependant, sur votre demande, de vous avoir promis de vous tenir au courant vrai de la situation des Écoles Chrétiennes d'Angers. Au présent jour voici leur état réel :

La direction de Paris nous a fait connaître qu'en présence de la déplorable situation financière faite aux frères des Écoles d'Angers elle allait les retirer su le champ s'il n'était pas pourvu immédiatement à l'arriéré et si promesse n'était pas formulée de payer les arrérages dans l'avenir au cours de l'année courante et non pas un an après. Le décompte qui résulte de ces prétentions incontestablement légitimes s'exprime par un chiffre de 26.000 F. dont il faut se pourvoir de suite. Dans la Semaine religieuse un appel est fait en ce sens. Je n'ajoute rien cher ami à ce résumé bien trop éloquent.

En ce qui me concerne je suis très inquiet de l'avenir de nos écoles. Quand vous viendrez à Angers je vous renouvelle ma demande de m'en donner avis, je courrai près de vous. Jusque là, cher ami, veuillez agréer l'expression de mes plus affectueuses sympathies.

Vte E. de Ruillé

 


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «27 janvier 1881», correspondance-falloux [En ligne], BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Troisième République, 1881,mis à jour le : 15/10/2012