1877 |
10 août 1877
Werner de Mérode à Alfred de Falloux
Trelon1, ce 10 août 1877
Mon cher ami, je vous envoie ci-joint le discours de l'Arch[evêque] de Besançon2 à la distribution des prix du collège catholique. Vous y verrez par extraordinaire [qu']il rend justice à la loi Falloux, qu'il la nomme de ce nom, reconnaît le bien qu'elle a fait et l'injustice avec laquelle beaucoup de catholiques en ont parlé. J'ai trouvé ce fait assez rare, assez important pour m'en réjouir avec vous. Je suis encore ici à l'assomption et puis j'irai au conseil général du Doubs3. J'espère qu'ici et là-bas nous battrons les radicaux si on réussit ce sera une grande gloire pour le duc de Broglie pour ceux qui ont cru à l'utilité à l'efficacité d'un sénat, à l'avantage de conférer au Mal Mac Mahon sept ans de fonction : comme on aurait mieux fait de le nommer à vie, comme on voit bien que ce n'est pas à la monarchie, mais à la vraie république à M. Thiers et à l'Empire qu'il barre le chemin ! Mille amitiés.