Année 1860 |
23 novembre 1860
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Angerville, 23 novembre 1860
Mon cher ami, Je suis depuis trop longtemps sans nouvelles de vous ; j'avais appris avec inquiétude et chagrin que vous étiez plus souffrant que peut-être vous renonceriez à venir cet hiver soit à Paris, soit à Versailles. J'espérais que M. H[ilai]re de Lacombe me rassurerait un peu, j'ignore s'il est encore près de vous, mais il ne m'a rien dit et son silence ajoute à mon inquiétude. Walsh1 même revenant d'Angers et me rendant compte du concours de personnes réunies à la gare dans l'espoir d'y voir arriver Lamoricière, ne me dit pas un mot de votre santé. Cher ami, ne me laissez pas dans une telle ignorance, faites-moi écrire quelque chose et de vous et de madame de Falloux.
Berryer.
Avez-vous reçu l'écrit d'Henry Moreau2 sur le ministère public et le barreau ? La poste l'aurait-elle détourné ?