CECI n'est pas EXECUTE 23 novembre 1860

Année 1860 |

23 novembre 1860

Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux

Angerville, 23 novembre 1860

Mon cher ami, Je suis depuis trop longtemps sans nouvelles de vous ; j'avais appris avec inquiétude et chagrin que vous étiez plus souffrant que  peut-être vous renonceriez à venir cet hiver soit à Paris, soit à Versailles. J'espérais que M. H[ilai]re de Lacombe me rassurerait un peu, j'ignore s'il est encore près de vous, mais il ne m'a rien dit et son silence ajoute à mon inquiétude. Walsh1 même revenant d'Angers et me rendant compte du concours de personnes réunies à la gare dans l'espoir d'y voir arriver Lamoricière, ne me dit pas un mot de votre santé. Cher ami, ne me laissez pas dans une telle ignorance, faites-moi écrire quelque chose et de vous et de madame de Falloux.

Berryer.

Avez-vous reçu l'écrit d'Henry Moreau2 sur le ministère public et le barreau ? La poste l'aurait-elle détourné ?

Notes

1Édouard Walsh (1805-1884). Il était le fils du vicomte Joseph Walsh, auteur des Lettres vendéennes (1825). Ultra royaliste, il avait fondé La Gazette de Normandie et dirigé de 1835 à 1848 La Mode, hebdomadaire légitimiste.
2Avocat et ancien secrétaire de Berryer, H. Moreau venait de publier Le Ministère public et le barreau : leurs droits et leurs rapports, avec une introduction de M. Berryer, Paris, J. Lecoffre, 1860, 170 p.

Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «23 novembre 1860», correspondance-falloux [En ligne], BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Second Empire, Année 1852-1870, Année 1860,mis à jour le : 04/04/2013