CECI n'est pas EXECUTE 9 janvier 1880

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9 janvier 1880

Alfred de Falloux à Armand de Mackau

9 janvier 1880

Mon cher Armand,

Ton billet me consterne et je ne perds pas une minute pour exprimer à vous trois ma sympathie très émue. Il faut cependant remercier Dieu de vous avoir éclairé à temps sur ce que j'ignore et d'avoir préservé le bonheur d'Anne1, même au prix d'une vive affliction. Le bonheur est bien facile et bien doux à faire ; vous le reprendrez donc bientôt dans des conditions plus sûres et que Dieu bénira, puisqu'il veut le prendre visiblement sous sa protection.

En attendant, mon cher Armand, compte bien sûr les prières du Bourg d'Iré. Elles doivent être bonnes, car elle sont à la fois bien sincères et bien attristées. Loyde, quoique sensiblement mieux, n'est point encore affranchie d'un traitement fort sévère et Mme Caradeuc décline de jour en jour. À toi de tout cœur et plus que jamais.

Falloux

Notes

1Un projet de mariage d'Anne de Mackau, fille du baron semble s'être soldé par un échec. Elle épousera néanmoins deux ans plus tard, (le Ier mai 1882) Humbert Octavien de Qunisonas (1856-1903), officier lieutenant de cuirassiers.

Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «9 janvier 1880», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1880, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 05/02/2013