CECI n'est pas EXECUTE Novembre 1860

Année 1860 |

Novembre 1860

Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux

Augerville-la-Rivière, novembre 1860

Mon ami, je vous croyais parti de Paris,, ennuis que vous en éprouviez, je désire que la recherche des logements, et la délibération du Correspondant vous y aient assez retenu pour que cette lettre-ci vous trouve encore rue de Lille. Je crains que le voyage et la rencontre à Chenonceaux ne soient difficiles à concerter avec la famille de mes amis qui, à cause des infirmités de l'arrière-grand-mère, désirent rentrer de bonne heure à Paris. Moi-même j'aurai quitté la campagne quand vous serez disponible vers la seconde quinzaine de novembre. Toute réflexion faite, ces dames m'arrivant demain, je crois qu'il faut que vous engagiez M. d'Ar. à venir chez moi ou seul ou en compagnie de l'un de ses amis, par exemple le prince Galitzin que vous me dites le bien connaître et qui est lui-même fort agréablement connue de mes amis.

On me dit que le prochain numéro du Correspondant contiendra un extrait de vos deux volumes, je le lirai avec plaisir, mais sans renoncer à vous demander indiscrètement l'ouvrage entier avec un mot de votre main.

Vos projets d'installation à Paris me donnent un grand contentement, je pourrais vous voir souvent, vous consulter et ne plus vous fatiguer de mes prières de quitter le Bourg d'Iré et de nous venir en aide. On garde Outre-Rhin un silence absolu. Je viens de tâcher de le faire rompre.

Au revoir, mon très cher et noble ami, je suis à vous et avec vous de tout cœur.

Berryer


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Novembre 1860», correspondance-falloux [En ligne], Second Empire, Année 1852-1870, Année 1860, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 04/04/2013