Année 1851 |
7 septembre 1851
Paul de Noailles à Alfred de Falloux
Maintenon1, dimanche 7 septembre [1851]
Mon cher comte, j'ai reçu exactement la lettre que vous m'avez écrite et la communication qu'elle contenait. J'y aurais répondu plus tôt si je n'avais été ici beaucoup plus souffrant encore que je n'ai été à Paris. Sur cette communication je n'ai rien à dire, et je ne vois même pas ce qu'il y a à y répondre. Je ne trouve pas exact ce qu'on dit sur la manière dont on a consulté, dit-on, Mons. Berryer. Les choses ne se sont pas, vous le savez, passées ainsi. Quant aux autres personnes consultées, ce n'a été ni vous, ni moi. Quant à moi, je ne le suis jamais, ce dont je suis bien loin de m'offenser. Veuillez m'excuser d'être aussi court dans ma réponse, j'espère que je serai bientôt plus en état d'écrire. Veuillez agréer, mon cher confrère, tous nos vœux pour votre santé, et nos sentiments reconnaissants pour la sympathie que vous voulez bien nous témoigner dans l'affreux malheur qui vient de nous frapper.
Noailles
