CECI n'est pas EXECUTE 5 novembre 1875

1875 |

5 novembre 1875

Camille de Meaux à Alfred de Falloux

Paris, le 5 novembre 1875, 10, avenue St François-Xavier

Bien cher Monsieur,  J'ai depuis hier, et non sans cruelle peine pour la pauvre mère ni sans angoisse pour nous, un fils de plus1. L'un et l'autre vont bien en ce moment et nous n'avons qu'a remercier et bénir Dieu. Je n'en recommande pas moins du fond de l'âme mère et enfant aux bonnes prières du Bourg d'Iré. Vous le savez bien, cher Monsieur, il n'est rien qui me tienne au cœur sans que je me reporte vers vous par le mouvement à la fois le plus réfléchi et le plus spontané. Ma suprême ambition dans la République, ce serait de savoir et de pouvoir faire tout ce qui vous semble possible, tout ce que je souhaite, croyez-le bien, comme vous et avec vous et en dehors comme au-dedans de la vie publique. Ce qu'il me faut absolument c'est de vous appartenir toujours.

C. de Meaux

Quand donc vous entreverra-t-on a Paris ?

Notes

1Antoine de Meaux, né le 4 novembre.

Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «5 novembre 1875», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1875, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 07/04/2013