Année 1855 |
25 novembre 1855
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Augerville-la-Rivière, 25 novembre [1855]
Mon bon ami, je rentre demain à Paris, bien fâché de vous avoir qu'à peine aperçu et regrettant fort de n'avoir point passé de journée d'aujourd'hui avec vous et Mgr. l'évêque d'Orléans. Je suis fort satisfait et vous remercie des détails que vous me donnez sur votre visite à Champlâtreux, j'aime à croire que les paroles qui y ont été dites auront quelque retentissement. J'ai donné à l'Union et il a publié l'avis que vous m'aviez transmis.
Vous me rendrez service si vous pouvez me dire ce qu'est dans votre voisinage, à Candé, la famille d'un jeune homme nommé Ludovic Chailloux1. .Ce qu'est ce jeune homme lui-même. Quel est son existence, que sont ces principes religieux ; quelle est son aptitude ? veuillez si ce vous est possible me donné ces enseignements d'une manière un peu positive. Je suppose que vous trouverez sans vous donner trop de soin, des personnes graves qui vous épargneront toute recherche et dont le témoignage sera suffisant. J'ai lieu de croire que sous le rapport politique les Bourmont sont à même de m'éclairer sur le jeune homme et sur sa famille.
Ce vous sera, mon cher ami,, je les espère bonne et vous recommande tous les soirs que votre santé peut réclamer, gardez-vous bien pour nous, pour tous.
J'offre mes respectueux hommages à Madame de Falloux et vous redis du fond du cœur des compliments de mon amitié.
Berryer
