CECI n'est pas EXECUTE 14 novembre 1871

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14 novembre 1871

Alfred de Falloux à Pauline de Castellane

14 novembre 1871

Chère Madame,

Je vous demande encore mille fois pardon de mon sot oubli prolongé par ma crise et si tardivement, si incomplétement réparé par mon envoi d'hier. J'ai écrit ce matin de mon mieux à l'Evêque1, pour appuyer votre lettre ; je reste toujours dans le doute si sa visite, à lui tout seul vous paraît, ou non, avoir des inconvénients. Je ne lui en dis donc rien, bien entendu, et vous seul réglerez cela avec lui, sans difficulté, car vos motifs sont de nature à être compris par lui mieux que par personne, lors même qu'ils lui imposeraient une grande privation personnelle. Mon rhume n'est nullement passé, mais tend à se calmer un peu et je vais essayer une première sortie tout à l'heure.

Mille remerciements à Madeleine dont l'amitié ne perd jamais occasion de bonne grâce. Au revoir, au revoir.

Alfred.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «14 novembre 1871», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1871,mis à jour le : 15/04/2015