CECI n'est pas EXECUTE 3 décembre 1885

1885 |

3 décembre 1885

Charles Albert Costa de Beauregard à Alfred de Falloux

Merieu par Morestel, Isère, ce 3 decembre [1885]

M. le comte,

La santé de ma femme m'a donné quelqu'inquiétude ce mois dernier. Je n'ai donc pu, comme je le projettais, aller à Ancenis1 ni profiter de la permission que vous m'aviez donnée de faire d'un coup deux pierres. Celle d'Angers2, était pour moi pierre aussi précieuse que celle d'Ancenis! Enfin, ce n'est que partie remise. J'aurai peut être mieux à vous apporter dans un mois que je n'avais il y a quinze jours. On s'agite beaucoup dans toute la région. On organise sérieusement la prochaine campagne électorale. M le comte de Paris nous a mis sous les ordres de M. du Chevalard3 ! Ne trouvez-vous pas que ce nom hénnissant de notre général, est d'un heureux augure pour la charge que nous allons mener? Il me semble que partout on comprend que celle-là sera la dernière. Dans tous les cas nous aurons une triste année prochaine. C'est pourquoi les souhaits que je forme pour vous sont plus que jamais remplis d'une respectueuse affection.

Costa

1Ville de Loire-Atlantique.

2A. de Falloux est alors à Angers où Costa de Beauregard avait eu l'intention de lui rendre visite.

3Jules Souchon du Chevalard (1840-1905), préfet.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «3 décembre 1885», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1885,mis à jour le : 16/06/2021