CECI n'est pas EXECUTE 15 décembre 1868

Année 1868 |

15 décembre 1868

Alfred de Falloux à

Le Bourg d’Iré, 15 décembre 1868*

Monsieur,

Vos deux lettres m’ont été renvoyées successivement du Bourg d’Iré à Angerville1, et je vous remercie de toutes les deux. J’ai tardé à vous répondre parce que, si j’avais passé quelques jours à Paris, je n’aurais pas manqué de réclamer le rendez-vous que vous aviez la bonté de m’offrir. Mais ma douleur personnelle est bien vive, ma douleur patriotique est bien profonde, et j’ai en hâte de regagner l’Anjou. M’y voici de retour pour n’en plus bouger d’ici à quelques mois. Si ce délai vous paraît trop long, je suis à vos ordres par écrit ; s’il vous paraît sans inconvénient, je serai fort heureux une fois à Paris, de vous rappeler votre bienveillante initiative. Je ne vous parle pas du Bourg d’Iré parce que je ne suppose pas que vous veniez dans notre pays par cette saison. Autrement croyez bien que tous ceux qui ont gardé le souvenir que votre visite se féliciteraient grandement d’une seconde apparition.

Soyez très convaincu, Monsieur, de la sincérité, de cette assurance et de celle de tous mes sentiments aussi dévoués que distingués.

A. de Falloux

 

*Lettre aimablement communiquée par Christopher Guyver

1Berryer venait de mourir dans son château d’Angerville, dans le Loiret.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «15 décembre 1868», correspondance-falloux [En ligne], Second Empire, Année 1852-1870, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Année 1868,mis à jour le : 08/04/2018