1879 |
19 février 1879
François Mercurelli à Jules Morel
Rome, 19 février 1879
Monsieur l’abbé,
Je vous suis bien reconnaissant de la bonté que vous avez de m’envoyer les ouvrages que je lis peu à peu, autant que mon office me le permet, avec bien du plaisir. Mais aussi je me trouve bien confus de cette obligeance, soit parce que vous en usez avec une personne qui vous est inconnue, soit parce que empêché par les devoirs de ma charge, je ne trouve pas toujours les moments pour satisfaire à mes devoirs particuliers ; et quoique j’aie toujours désiré vous remercier, je ne l’ai jamais fait, non moins à raison du défaut de temps que parce que j’ignore votre demeure. Si je le fais à présent, c’est parce que j’ai l’occasion d’une personne qui pourra se charger de la trouver.
Au reste, je vous félicite des services que vous rendez à la bonne cause en combattant avec tant de zèle les erreurs les plus trompeuses de notre temps, et qui, en perpétuant tous les germes de révolution, divisent si malheureusement le camp des catholiques.
Dieu vous en tiendra compte et je vous souhaite la grâce et les forces pour continuer votre combat, jusqu’à ce que la victoire de la vérité soit déclarée.
François Mercurelli