CECI n'est pas EXECUTE 4 janvier 1873

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4 janvier 1873

Louise de Sainte-Aulaire à Alfred de Falloux

Paris 4 janvier 1873

Mon bon cousin, Bertrand a été pris dès son arrivée à Angers par un camarade marin, qui est entré aux jésuites et il n’est sorti de cette sainte maison que le jour où son congé finissait à Paris ; il me charge de vous exprimer tous ses regrets de n’avoir pu retourner vous chercher ainsi que ces dames.. Victor est à Angoulême, un peu fatigué de sa solitude, ma santé m’empêchant d’aller le rejoindre encore. Vous savez bien, cher cousin et ami, quel plaisir j’ai toujours à vous voir et je ne vous apprendrai rien en ajoutant que je ne fais pas les mêmes vœux que vous pour le résultat des votes de l’académie le 16. Nous sommes au moins dans les mêmes regrets sur la déplorable cause de votre engagement et sur la pente irréparable du père Gratry. J’espère que votre santé se soutiendra dans vos pieux travaux pour la sainte mémoire de notre protectrice.

Adieu cher cousin, veuillez me rappeler au souvenir affectueux de ces dames et de Loyde.

R. de Ste Aulaire

Savez-vous les termes exacts dont s’est servi Madame Swetchine dans sa disposition à l’égard de la jeune Guieux, sa nièce que nous avons toujours notre asile à Châtillon.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «4 janvier 1873», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1873,mis à jour le : 30/11/2020