Année 1867 |
2 mars 1867
Jules Dufaure à Alfred de Falloux
Paris, 2 mars 1867
Monsieur est très honoré confrère
Le numéro de l’Union de l’Ouest dont vous me parlez doit être arrivé chez moi pendant un petit voyage que j’ai fait à Niort1. Depuis que j’ai reçu votre lettre je l’ai cherché inutilement. Je vous serais très reconnaissant si vous pouvez prier votre loyal et obligeant ami M. de Cumont2 de m’en adresser un autre exemplaire.
J’espère voir M. Berryer aujourd’hui même ; je m’entendrai avec lui sur ce que nous avons à faire pour répondre au désir que vous nous exprimez3.
Agréez, je vous prie, l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.
J. Dufaure
1Niort (Deux-Sèvres).
2Proche de Falloux, Arthur de Cumont est rédacteur en chef de L’Union de l’Ouest.
3Il s’agit sans doute de l’affaire des statues des Plantagenets. Falloux désapprouvait entiérement toute idée de transfért de ces statues de l'abbaye de Fontevraud, en Maine-et-Loire, à Westminster, en Angleterre comme le réclamait la reine Victoria depuis 1866.