Année 1865 |
13 août 1865
Léon Fourichon à Marie de Falloux
Paris, 13 août 1865
Madame,
Je vous prie de croire que je considérerai toujours comme une marque de votre bonté pour moi toute occasion que vous et Monsieur de Falloux voudrez bien m'offrir de vous être agréable, et que ma plus douce satisfaction sera d'y réussir. J'attacherai également du prix a obliger Monsieur Mercier de Lacombe1, dont le caractère et le talent me sont bien connus.
Un congé de six mois a sans doute été demandé pour le jeune Sauvot dans les formes voulues et à titre de soutien de famille. C'est là une condition nécessaire à remplir. Je vais appeler sur cette demande l'intérêt du préfet maritime, major général de la Marine et de Monsieur le commandant Lafer de la Motte. Je tâcherai en outre de le faire recommander par la direction du personnel.
Madame Fourichon est comme moi, bien touchée de votre si gracieux désir de nous voir en Anjou. C'est une espérance que nous aimons entretenir, sans pouvoir fixer des à présent l'époque où il sera permis de la réaliser.
Veuillez agréer, Madame, avec les remerciements et les plus aimables souvenirs de Madame Fourichon, nos humbles hommages. Veuillez encore permettre que Monsieur de Falloux trouve ici l'expression de nos sentiments les plus dévoués.
L. Fourichon