CECI n'est pas EXECUTE 19 novembre 1880

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19 novembre 1880

Alfred de Falloux à Jules de Bertou

19 novembre 1880

Cher ami,

Albert [de Rességuier] qui est ici depuis 48 heures se joint à moi pour ne pas supposer un instant que M. le comte de Chambord qui vient d’acheter le Gaulois après le Moniteur et autre journaux de couleurs diverses consent jamais à se dessaisir de L’Union. En tout cas nous allons nous informer plus amplement.

Monsieur Sardou1, comment êtes-vous parvenu à vous faire nommer conseiller municipal à Marly ? Vos électeurs ne connaissent donc pas nos bons villageois ? Au contraire ils en ont beaucoup ri et ils ont dit comme c’est bien tapé pour les gens de Bougival ! Qu’est-ce qu’il y a de vrai dans l’histoire ci-incluse que je coupe à votre intention dans le Journal des débats, qui m’est envoyé de Paris !

Nous venons d’avoir une bourrasque de vent et de pluie telle qu’elle a brisé un peuplier dans le bouquet qui couvre la maison du chevreuil ; heureusement, c’est le plus petit.

Mille tendresses

Alfred

 

1Victorien Sardou (1831-1908), auteur dramatique.. Il sera élu à l’académie française le 7 juin 1877.

 


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «19 novembre 1880», correspondance-falloux [En ligne], CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, Troisième République, 1880,mis à jour le : 08/12/2021