Année 1848 |
17 décembre 1848
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
17 décembre 1848
Mon cher ami, j'ai bien compris que vous étiez empêché hier matin; chaque heure de la journée d'hier était aussi tellement prise qu'il ne m'a pas été possible d'aller vous chercher. Je ne suis pas moins engagé pour tout aujourd'hui, même il ne me sera pas permis d'aller diner avec vous. Mais dans le cours du jour je tenterai de frapper à votre porte, (probablement vers trois heures) et dans tous les cas aussitôt après mon diner j'essaierai de vous joindre, avant de me rendre au cercle catholique de la rue de Grenelle, où je suppose que vos convives sont appellés [sic]comme moi.
Vous seriez ma pensée sur la résolution que vous aviez à prendre et je vous félicite beaucoup de ce que vous avez enfin accepté ce poste.
Mille amitiés
Berryer
