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Audiffret-Pasquier duc d' (1823-1905)
Audiffret-Pasquier Gaston Edme Armand d', comte puis duc (1823-1905), homme politique. Nommé auditeur au Conseil d'État en 1845, il fut promu maître des requêtes au lendemain de la révolution de 1848. Changarnier, Nicolas-Anne-Théodule (1793-1877), général. Rentré à Paris en mars 1848 après avoir servi pendant plusieurs années en Algérie, il fut nommé par Cavaignac commandant de la Garde nationale de Paris et fut un des principaux artisans de la répression de l’insurrection du juin 1848. Contraint à l’exil après le coup d’État de 1851, il bénéficia de l’amnistie générale de 1859 et se retira sur ses terres en Saône-et-Loire. De retour à la vie politique lors des élections de février 1871, il siégea avec les orléanistes les plus conservateurs et s’opposa à Thiers. Partisan fidèle du gouvernement d’A. de Broglie, il vota pour le septennat. Farouche opposant des lois constitutionnelles, il fut élu sénateur inamovible en 1875. Élu maire de sa commune, Saint Christophe-le-Jajolet dés 1846, conseiller général du canton de Mortrée, il échoua par deux fois, en 1866 et en 1869 à la députation face au candidat officiel de l'Empire, le baron de Mackau, un parent de Falloux. Élu candidat indépendant le 8 février 1871 à l'Assemblée nationale (Orne), il y défendra les intérêts des princes d'Orléans tout en se ménageant des alliances à droite comme à gauche. Il contribua néanmoins activement à la chute de Thiers, le 24 mai 1873 et prôna la restauration d'une monarchie constitutionnelle. L'obstination du comte de Chambord sur la question du drapeau le conduisit à voter pour le septennat du maréchal Mac Mahon, en novembre 1873. Président du centre droit, il vota contre l'amendement Wallon (janvier 1875) mais approuva les lois constitutionnelles fondatrices de la Troisième République (février et juillet 1875). Élu sénateur inamovible le 9 décembre 1875, il entra trois ans plus tard à l'Académie française.
