Année 1856 |
12 avril 1856
Henry Maret à Alfred de Falloux
Ce 12 avril 1856
Monsieur le Comte,
Je vais me rendre à l'archevêché pour remplir vos vœux. Mais, comme je suis persuadé que c'est à vous que nous devons la suspension du coup qui allait frapper M. C[ousin], je pense qu'une nouvelle lettre de votre part au Saint-Père1 est utile et même nécessaire2. Veuillez lui rendre compte de ce que vous avez vu et entendu, et lui exposer les inconvénients énormes et peut-être les suites funestes d'une condamnation que rien ne nécessite. Vous mettrez le comble à tout ce que vous avez déjà fait ; et vous rendrez le plus grand service à la religion, et à la sainte cause que vous défendez, dans le Correspondant. J'ai été hier rue de l'Université pour vous témoigner toute la part que j'ai prise à une élection qui a comblé de joie tous ceux qui honorent le talent, la noblesse du caractère, la grandeur du courage. J'ai l'honneur d'être, avec respect, M. le comte, votre serviteur bien dévoué.
Maret