1879 |
12 septembre 1879
Alfred de Falloux à Armand de Mackau
Le 12 septembre 1879
Mon cher Armand,
L'utilité et l'à-propos d'une seconde brochure confirmant la première ne sauraient être douteux et tout catholique ne peut que t'encourager et t'applaudir, si tu as ce dévouement. Le Correspondant serais très heureux de t'avoir pour collaborateur et je puis t'en donner l'assurance bien sincère en son nom. Quant à l'insertion d'un travail publié déjà en dehors de lui, je ne puis te donner une assurance formelle à moi tout seul. Dans cette saison, notre conseil est absolument dispersé ; c'est alors M. Lavedan qui exerce une sorte de dictature, mais lui-même est soumis à des lois auxquelles sa meilleure volonté ne peut pas toujours se soustraire. Il y a souvent des engagements pris pour deux numéros d'avance. Je te demande donc si tu te mets résolument à le, d'écrire directement à M. Lavedan, rue de Courcelles, 11, pour lui dire à quelle date tu serais prêt et qu'elle serait, aussi approximativement que possible, le nombre de tes pages. Je vais de mon côté avertir d'avance aux bains de mer, où il se trouve encore pour peu de jours et tu peux compter sur son concours le plus sympathique. Une copie de la lettre de Mgr Dupanloup à M. Vatimesnil me rendrait très reconnaissant.
L'état de Madame de Caradeuc est toujours fort triste, ce qui ne l'empêche pas de se joindre à Loyde et à moi pour vous offrir à tous trois les sentiments les plus vrais.
Falloux
