1880 |
1er juin 1880
Albert de Mun à Alfred de Falloux
Lumigny1, Ier juin 1880
Monsieur le Comte,
La nécessité où j'étais encore, ces jours derniers, de m'interdire tout travail, à la suite de l'indisposition qui, me forçant à quitter Paris, m'a privé du plaisir de vous entendre, m'a empêché de vous adresser, aussitôt que je l'aurais voulu, mes humbles félicitations à l'occasion de votre discours de la rue de Grenelle2. Vous n'avez pas douté, je l'espère, du regret que j'ai éprouvé de ne pouvoir y assister : je me suis, du moins, dédommagé autant que possible en le lisant et en m'associant, par la pensée, à l'admiration de vos auditeurs. J'ai été bien particulièrement touché du témoignage de sympathie que vous avez eu la bonté de me donner, et je vous prie, Monsieur le Comte, d'en agréer tous mes remerciements, avec la nouvelle expression de mes sentiments les plus respectueux.
A. de Mun