Année 1853 |
7 mars 1853
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Augerville-la-Rivière, Dimanche 7 mars [1853]
Mon ami, j'ai appris vendredi soir en me couchant votre arrivée à Paris et que vous aviez pris la peine de passer chez moi, par grand contretemps tout était préparé pour ma venue ici hier matin de bonne heure, et je se suis désolé de vous avoir pas vu des premiers. Je reçois une lettre que j'aurai à vous communiquer et qui me fait rentrer en grande hâte dans Paris. J'y serai demain dans la matinée. Je suis chargé de vous réunir au duc de Noailles, à M. de Saint-Priest et au duc de Valmy1. Peut-être avez-vous reçu semblable avis. En tout cas une première entrevue à cinq est indispensable. J'écris au duc de Noailles pour lui demander de nous recevoir demain soir lundi, je lui dis que je vous avertis et je vous conjure de concerter ce rendez-vous avec lui. Il est absolument nécessaire que vous n'y manquiez pas. À demain donc. Mille amitiés.
Berryer