Année 1860 |
7 avril 1860
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Augerville la Rivière par Malesherbes (Loiret), 7 avril 1860
Mon ami, j'apprends tout à la fois, en ce moment, que vos espérances ont été curellement trompés, malgré les vœux de vos amis et que madame de Falloux d'abord en danger elle-même, est, Dieu merci, en bonne voie de rétablissement. Donnez-moi ou faites moi donner de ses nouvelles. Je vous en prie, parlez-moi des tristesses de votre cœur et aussi, je le désire, des adoucissements à vos peines que Dieu vous accorde, je dois rester ici jusqu'au 14. Pensez à mon amitié toujours attachée à tout ce qui vous touche et toujours inquiète. Recevez les tendresses vives et sincères que je vous envoie du fond du cœur, en vous priant de faire agréer à madame de Falloux mes respectueux hommages.
Berryer