1874 |
29 juin 1874
Auguste Nicolas à Alfred de Falloux
Versailles, 29 juin 1874
Très digne ami,
Il ne s'agit ici que de moi. Ce n'en est que plus hardi de venir vous en entretenir, après vous avoir peut-être, à mon très grand chagrin, froissé dans le combat de la vérité. Toutefois je ne viens remplir en ce moment auprès de vous qu'un devoir, emportant seulement à votre connaissance, ce que je fais à d'autres anciens amis, la lettre, dont copie ci-jointe, adressée par moi ce jour même, au Garde des sceaux1. Comme il s'agit, dans cette lettre, de la solution d'une situation qui remonte à votre bienveillance et qui a tourné mal depuis, outre que je ne crois pas que vous y soyez indifférent, je ne pouvais vous la taire, à vous surtout. Quoiqu'il arrive, en effet, je ne peux ni ne veux jamais cessé d'être votre constant et reconnaissant ami.
A. Nicolas