CECI n'est pas EXECUTE 17 avril 1875

1875 |

17 avril 1875

Paul de Noailles à Alfred de Falloux

Paris, 17 avril 1875

Votre aimable lettre de Rochecotte, mon cher confrère, m'indique que vous comptez revenir à Paris dans les premiers jours de mai. Comme les deux élections académiques doivent avoir lieu, si je ne me trompe le 11 mai1, les premiers jours de mai me paraissent un peu tardifs. Il faudrait être ici, au moins  le Ier mai. Vous excellez à vous occuper de ces affaires, et le cas exige toute votre supériorité. M. Dumas s'inquiète de plus en plus de son élection. M. Jules Simon agit avec une grande activité. La fille de M. Guizot2, vous le savez, agit en sa faveur. Nous courons le risque d'échouer si vous n'êtes pas là, c. a. d., si vous n'y êtes pas assez tôt. Vous voudrez bien excuser mes sollicitations et croire à toutes les assurances de mes sentiments les plus distingués et empressés.

Le duc de Noailles

Notes

1C'est en définitive le 13 mai que le scrutin eut lieu. Le fauteuil de Guizot, mort le 12 septembre 1874 était convoité par Jules Simon, Jean-Baptiste Dumas et Antoine-Auguste Laugel.  Aucun de ces candidats n'ayant obtenu la majorité, l'élection fut renvoyé à six mois. Le 16 décembre 1875, c'est Jean-Baptiste Dumas qui fut désigné au siège de Guizot, Jules Simon étant élu à la succession de Charles de Rémusat.
2Sans doute Henriette de Witt (1839-1908), née Guizot.

Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «17 avril 1875», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1875, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES,mis à jour le : 27/01/2012