1875 |
17 avril 1875
Paul de Noailles à Alfred de Falloux
Paris, 17 avril 1875
Votre aimable lettre de Rochecotte, mon cher confrère, m'indique que vous comptez revenir à Paris dans les premiers jours de mai. Comme les deux élections académiques doivent avoir lieu, si je ne me trompe le 11 mai1, les premiers jours de mai me paraissent un peu tardifs. Il faudrait être ici, au moins le Ier mai. Vous excellez à vous occuper de ces affaires, et le cas exige toute votre supériorité. M. Dumas s'inquiète de plus en plus de son élection. M. Jules Simon agit avec une grande activité. La fille de M. Guizot2, vous le savez, agit en sa faveur. Nous courons le risque d'échouer si vous n'êtes pas là, c. a. d., si vous n'y êtes pas assez tôt. Vous voudrez bien excuser mes sollicitations et croire à toutes les assurances de mes sentiments les plus distingués et empressés.
Le duc de Noailles