1881 |
9 août 1881
Alfred de Falloux à Armand de Mackau
9 août 1881
Mon cher Armand,
Non seulement je n'ai pas songé à rentrer en politique, mais je n'accepterais aucune proposition tendant à m'y ramener, sous quelque forme que ce fut. Les quelques jours qui me restent n'auront plus d'autres objets que de m'assurer le revoir des êtres bénis qui m'ont précédé.
Mon frère est ici et il aurait été bien heureux de vous y voir arriver tous les trois. Je ne vous l'ai pas demandé, parce que je comprends bien que tu ne puisses pas quitter la Normandie en ce moment. Mon frère me laisse voter le 211 et le 22. Je le reconduirai à Rochecotte, chez Made de Castellane d'où il reprendra presque aussitôt après la route de Rome.
Mille remerciements, mille amitiés et mille vœux.
Falloux
Notes
1Le premier tour des élections législatives de 1881 devaient avoir lieu le 21 août.
Notice bibliographique
Pour citer ce document
, «9 août 1881», correspondance-falloux [En ligne], BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Troisième République, 1881,mis à jour le : 07/04/2013