CECI n'est pas EXECUTE 28 mai 1877

1877 |

28 mai 1877

Francisque de Corcelle à Alfred de Falloux

Paris, 28 mai 1877

Mon cher ami,

Permettez-moi de m'unir à votre immense affliction1. Votre hôte d'autrefois et vieil ami s'est toujours souvenu avec la plus tendre reconnaissance de la bonté qui l'accueillait sous votre toit. Quelle séparation ! La souffrance est proportionnée au mérite de cette digne compagne de votre vie ; mais l'espoir infini et la pleine confiance en Dieu le sont aussi. N'avez-vous pas tous deux éprouvé ensemble et avec le même cœur, les grâces qui viennent une fois de plus, d'associer votre nom aux épreuves du Saint-Siège ? Qu'elles vous soutiennent dans vos pénétrants regrets comme dans tous vos devoirs ! Vous nous avez donné et vous nous donnerez toujours le bon exemple. Dans les périls qui nous environnent et pour l'honneur même d'une sainte affection les sujets de courage ne manquent pas. Mais je suis ému de vous savoir si malheureux et vous prie d'agréer l'assurance de mes plus dévoués sentiments.

Fr. Corcelles

Notes

1Falloux venait de perdre son épouse, Marie, décédée le 24 mai 1877.

Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «28 mai 1877», correspondance-falloux [En ligne], BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Troisième République, 1877,mis à jour le : 03/05/2012