Année 1860 |
16 mai 1860
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Paris, mercredi 16 mai 1860
Mon bon ami,
Je compte tout à fait sur un meilleur état de votre santé pour avoir la joie de vous recevoir pendant la visite de notre bon, aimable et si éloquent évêque1. J'ai prié M. Cochin de concerter son départ avec vous. Je désire fort que vous m'arriviez le dimanche. Il faudrait partir de Paris par Fontainebleau en prenant au chemin de fer de Lyon le train de deux heures précises après midi. Ayez la bonne grâce d'écrire un mot à M. Vitet2, rue Barbet de Jouÿ n° 9, il vous sera un agréable compagnon de voyage. Adressez la veille de votre départ un mot à M. Naigeon carrossier à Fontainebleau dites lui votre jour et l'heure du train que vous prendrez, il vous tiendra une voiture prête à la gare au moment de votre arrivée. Si vous l'aimez mieux dites-moi demain votre résolution et je vous préparerai les voies. Montalembert viendra aussi de sa Bourgogne3 dimanche par Fontainebleau. Mille amitiés et d'avance. Mille remerciements affectueux.
Berryer.