Année 1859 |
25 octobre 1859
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Angerville par Malesherbes (Loiret), 25 octobre 1859
Mon ami, ces dames sont arrivées hier soir. Je leur ai dit que j'attendais la visite de M. d'A., si non avec vous, avec un autre de ses amis. Dans la crainte que cette rencontre ne devienne un sujet de conversations prématurées je vois qu'elles préféreraient qu'ils arrivât seul et que par la même raison, une réunion à Chenonceaux serait d'abord difficile, puis pas assez discrets. Engagez donc votre ami à venir seul. Nous restons ici jusqu'au 4 ou 5 novembre, dites-lui de mettre à profit ce court intervalle. Si les choses ne peuvent s'arranger ainsi nous concerterons une autre entrevue quand nous serons vous et moi à Paris dans la seconde quinzaine de novembre. Mais la retraite d'Angerville me semble le lieu le plus opportun pour que la rencontre soit naturelle.
Mille amitiés.
Berryer.
Rappelez lui que c'est pas Étampes qu'il doit venir.