1885 |
6 février 1885
Albert de Rességuier à Alfred de Falloux
Paris, 6 février 1885
Cher ami, quoi que je n'ai qu'une minute avant l'heure du courrier, je ne veux pas courir la chance de vous laisser passer à gênes sans vous remercier de vos bonnes nouvelles de Marseille. Vous avez dû y trouver poste restante, outre une lettre de moi, une lettre que Madame de Castellane m'a envoyée pour que j'en complète l'adresse. Le receveur des postes de Durtal m'ayant envoyé le reçu de votre lettre recommandée, avertissant que le destinataire était momentanément absent de la Rochejacquelin, j'ai écrit, directement à Monsieur de Blois1 en le priant de me rassurer sur le sort de l'envoi que vous m'aviez chargé de lui faire. J'attends sa réponse. Rien de nouveau ici, si ce n'est que les nouvelles du Tonkin2 semblent de moins en moins rassurante, pour une issue favorable de cette folle expédition. On dit encore que Bocher3 renonce absolument, à la situation qu'il avait et que c'est Lambert Sainte-Croix4 qui le remplace. Je crains que nous ne gagnons pas au change. Mille millions de tendresses.
Al.