1872 |
18 mars 1872
Alfred de Falloux à Couvreux (abbé)
Angers1, 18 mars 1872
Cher Monsieur l'abbé
Plus les jours s'écoulent moins je puis m'accoutumer à notre irréparable faute, et plus je suis préoccupé aussi de la douleur et de ses ravages dans Monseigneur [Dupanloup]. Je lui ai écrit hier quelques mots où je faisais à l'appel à la compassion de M. Lagrange2 et à la vôtre, pour me donner quelquefois de ses nouvelles. Je réitère cet appel près de vous, car j'ai bien besoin qu'il soit entendu.
Je touche au terme des deux premiers volumes de Me Swetchine3. Un fragment paraîtra dans le prochain numéro du Correspondant, une vraie consolation en y plaçant le si juste et si profond hommage au grand évêque4. Hélas ! Hélas ! Dieu daigne nous le conserver, puisqu'il est désormais, à lui seul, toute la phalange du vieux combat. À vous plus fidèlement et plus tristement que jamais.
Alfred.