1871 |
29 mai 1871
Alfred de Falloux à Charles de Lacombe
29 mai 1871*
Mon cher ami,
Le péril me paraît si grand et ma propre anxiété m'est si insupportable que je me décide à partir pour Angers, à m'y arrêter juste le temps de régler quelques affaires personnelles et de vous arriver à Versailles dans le courant de la semaine. Si, comme cela est vraisemblable, vous n'avez pu trouver aucun moment opportun pour remettre ma lettre à M. Thiers, ne la lui remettez pas.
Désormais, il vaut bien mieux, puisque je vais l'aborder de vive voix, que la situation soit intacte et qu'il n'ait pas de parti pris d'avance contre moi.
À vous de tout cœur, et plus navré que je ne puis vous l'exprimer.
Alfred.
*Lettre publiée dans Journal politique de Charles de Lacombe, Paris, Picard, t. I, 1907.
Notice bibliographique
Pour citer ce document
, «29 mai 1871», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1871, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 05/03/2013