Année 1855 |
5 avril 1855
Pierre-Antoine Berryer à Alfred de Falloux
Augerville-la-Rivière, 5 avril 1855
Mon ami, votre petit mot écrit à l'auberge arrive ici en même temps que moi. Je vois avec grand contentement que vous n'êtes pas, ainsi que je l'avais craint, plus mécontent de votre santé. Je regrette de perdre l'occasion de passer quelques jours avec vous chez notre excellent évêque1, mais en même temps que vous êtes empêché d'aller à Orléans, Mgr me mande qu'il craint d'avoir trop peu de liberté en ce moment et qu'il désire que nous lui fassions visite aux fêtes de mai, c'est-à-dire, autant que je peux croire, à l'inauguration de la statue de Jeanne d'Arc. Je retourne à Paris mardi au plus tard ; je suis impatient de me concerter avec vous pour l'affaire du fauteuil Lacretelle2 qui me semble vous être bien préparé ; combien je serai charmé de vous être lié par cette nouvelle confrérie.
Recevez mes biens affectueux compliments.
Berryer