1871 |
3 novembre 1871
Alfred de Falloux à Jules de Bertou
3 novembre 1871
Cher ami,
je vous dicte ses quatre lignes du fond de mon lit, avec une crise, suite d'une longue conversation avec les députés de Maine-et-Loire. Le système Naville1 est reconnu très les ingénieux mais repoussé comme inapplicable à la France. Cumont surtout y est fort hostile. Ne comptez donc pas sur l'Union de l'Ouest pour cette campagne2. Je partirai demain, si je suis sur mes jambes, avec un chirurgien-major,pour visiter un pauvre blessé bien malade, à la Hussière. Pardonnez-moi toute ma brièveté qui n'est point celle de mon cœur, car il serait bien bavard, s'il racontait à Rochecotte tout ce qu'il en pense.
Alfred.
Notes
1Ernest Naville s'apprêtait à publier La réforme électorale en France, Paris, Didier, 1871.
2Arthur de Cumont est alors directeur de ce journal.
Notice bibliographique
Pour citer ce document
, «3 novembre 1871», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1871, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 03/11/2013
