1882 |
13 octobre 1882
Edmond de Pressensé à Alfred de Falloux
Paris, ce 13 oct. 1882
Monsieur,
Je suis heureux qu'au travers d'une divergence d'opinion, inévitable entre nous, vous ayez discerné la sympathie et l'admiration que m'inspire votre comice. Je dois quelques uns de mes meilleurs souvenirs dans le <mot illisible> aux relations affectueuses que j'ai eues avec quelques uns des hommes éminents qui étaient avec vous à la tête du catholicisme libéral et dont les circonstances se voient rapproché. Personne plus que moi ne serait heureux de voir se réaliser l'espoir que vous exprimez pour notre pauvre et cher pays qui meurt ou pourrait mourir de l'incapacité où il est encore de concilier la religion et la liberté. Sûr moyen de perdre l'une et l'autre.
Recevez, Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
E. de Pressensé