CECI n'est pas EXECUTE 7 octobre 1849

Année 1849 |

7 octobre 1849

Léon Faucher à Alfred de Falloux

Paris le 7 octobre 1849

Mon cher collègue,

 

J'apprends, avec une bien vive joie, que votre convalescence fait des progrès. Mais on m'assure en même temps que vous n'êtes pas encore en état de prendre part à un débat public, sans que votre santé en souffre. Je vous supplie de ne pas vous presser. Le vote des crédits n'a rien d'urgent. Nous ajournerons la discussion dans 15 jours tout aussi bien que dés lundi ; et l'ajournement ne fera aucun tort à la chose publique. Soignez-vous donc et reposez-vous en toute liberté d'esprit. L'affaire de Rome est grave sans doute, bien que l'on s'accorde à ne pas <mot illisible> sur cette difficulté la question du cabinet mais il y a, par un temps de révolution, de bien plus graves affaires. Nous avons toujours à sauver le prix ; vous êtes nécessaire à cette œuvre-la ; conservez-vous et réservez-vous ; c'est le devoir du moment.

Veuillez, mon cher collègue, faire auprès de Madame de Falloux mes respectueux hommages et croire à mes sentiments dévoués.

Léon Faucher


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «7 octobre 1849», correspondance-falloux [En ligne], Années 1848-1851, Seconde République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Année 1849,mis à jour le : 28/12/2016