CECI n'est pas EXECUTE 31 juillet 1880

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31 juillet 1880

R. P. Roussaton à Alfred de Falloux

31 juillet 1880

Monsieur le comte, vous dire combien votre générosité et surtout votre lettre si sympathique m’ont touché le cœur serait difficile. Je ne puis que vous dire merci au nom du Bon Dieu, merci au nom de l’école. Le Bon Dieu vous rendra au centuple ce que vous lui donnez, et l’école vous donnera entière et affectueuse reconnaissance.

Pardonnez-moi, je vous en prie, le retard que j’ai mis à vous répondre. J’avais la distribution des prix le 29, et toutes les préoccupations inséparables d’une fin d’année.

J’ai relu avec bonheur le magnifique discours1 que déjà j’avais connu par les journaux. Ah ! Que ne sommes-nous encore à ce temps généreux ou combattaient à vos côtés tous ces valeureux lutteurs que vous nommez. Pourquoi le Bon Dieu nous les a enlevés ? Ses dessins sont impénétrables, et la foi seule peut nous consoler. Mais c’est elle qui a vaincu le <mot illisible> et elle le vaincra encore.

Veuillez agréer, Monsieur le comte, l’expression de ma vraie reconnaissance et de mon profond et très affectueux respect.

Rousseton

R. P. Dominicain, prieur de l’École.

1Il s’agit du discours prononcé le 27 mai 1880 en défense de la loi sur la liberté de enseignement créée à son initiative en 1850.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «31 juillet 1880», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, 1880, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES,mis à jour le : 11/02/2020