CECI n'est pas EXECUTE 11 mars 1882

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11 mars 1882

Ferdinand Roze à Alfred de Falloux

Paris 11 mars 1182

Monsieur le comte, J’ai laissé ces jours-ci à M. de Rességuier le soin de vous écrire pour ne pas distraire une minute de mon temps, très précieux en ce moment1. Je vous envoie le commencement de mes corrections sur l’Itinéraire2 ; la suite viendra, je pense, lundi. M. de Rességuier a dû vous parler de l’en-tête sur le Parti catholique, sur le Scepticisme etc. Je ne reviens donc pas sur les divers points. Je verrai d’ailleurs M. de Rességuier demain.

Tout va bien et tout ira bien !

Veuillez agréer Monsieur le comte, l’assurance de mon profond et respectueux dévouement.

F. Roze

Mes amitiés, je vous prie de à M. Penaud3. Je ne crois pas que des en-têtes soient nécessaires pour les divers articles de l’Itinéraire. Sauf quelques lignes pour la question italienne relatant les discours de l’Empereur4 et de M. de Morny5 et quelques lignes pour la convention du 15 septembre. Je m’en occuperai dès que j’aurai fini la révision de la brochure ; mais je crois que nous gagnerions du temps si vous vouliez bien vous en charger. Ne croyez pas que ce soit par paresse ou par insouciance que je vous demande de prendre ce soin ; c’est uniquement pour aller plus vite et pour être prêt, le jour où M. Plon6 nous réclamera le 2ème volume, à lui donner immédiatement le Parti catholique et l’Itinéraire. J’ai quelques confusions à vous le demander et je ne le ferai pas si ce n’était dans l’intérêt d’une prompte publication.

F. Roze

1F. Roze et A. de Rességuier assistés de Jardry collaboraient à l’édition d’un ouvrage de Falloux rassemblant certains de ses discours et articles qui allait paraître sous le titre de Discours et mélanges politiques, Paris, Plon, 1882.

2Itinéraire de Rome à Turin.

3Secrétaire de Falloux.

5Morny, Charles-Auguste-Louis-Joseph, duc de (1811-1865), demi-frère de Napoléon III. Après avoir fait carrière dans l’armée puis s’être occupé d’agriculture et d’industrie, il se tourna vers la politique. Élu député en 1842, il soutint la politique de Guizot. Représentant à la Législative (1849), il vota avec le parti de l’Ordre. Principal organisateur du coup d’État du 2 décembre, il donna sa démission de ministre de l’Intérieur après le décret sur les biens des Orléans. Président du Corps législatif à partir de 1854, et jusqu’à sa mort, il fut nommé ambassadeur extraordinaire de France à Saint-Pétersbourg en 1856.

6Éditeur.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «11 mars 1882», correspondance-falloux [En ligne], 1882, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, Troisième République,mis à jour le : 12/11/2020