CECI n'est pas EXECUTE 11 octobre 1871

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11 octobre 1871

Auguste Nicolas à Alfred de Falloux

Versailles, 11 octobre 1871, Boulevard de la reine, 67

Bien cher ami,

Je n’ai cessé de courir le pays bordelais depuis 15 jours, et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il m’est donné de pouvoir répondre à votre lettre du Ier de ce mois.

N’ayez aucun doute en ce qui me concerne sur la provenance directe ou indirecte des saintes pensées que vous me signalez : je n’y suis pour rien, et elles me paraissent bien de la touche supérieure de notre sainte amie. Je suis trop flatté de l’honneur de votre hésitation et je n’en mesure que plus amplement la distance qui me sépare du rapprochement qu’elle suppose.

Très fatigué et encombré des suites de mon voyage et ne voulant pas retarder la réponse au principal objet de votre lettre, je n’ai pas le temps d’entamer un autre sujet. Celui qui nous préoccupe tous est d’ailleurs si gros et si grossissant qu’il absorbe tous les autres et échappe lui-même à mes faibles prières.

Amitiés et respects à tous vos amis du Bourg d’Iré et à vous, mon très cher, mes plus fidèles assurances d’attachement.

A. Nicolas


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «11 octobre 1871», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1871,mis à jour le : 18/07/2020