CECI n'est pas EXECUTE 28 juin 1881

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28 juin 1881

Edmond Rousse à Alfred de Falloux

Paris, 28 juin 1881

Monsieur et très honoré confrère,

Une longue indisposition, et deux voyages d’affaires qui se sont prolongées bien au-delà de mes prévisions, m’ont empêché de vous adresser plutôt le témoignage de ma profonde et respectueuse condoléance. Le malheur qui vous a frappé est de ce que l’amitié la plus ancienne et la plus intime peut à peine tenter d’adoucir. C’est  pour moi et non pour vous, Monsieur le comte, que j’ose vous écrire ; et seulement pour vous demander de ne point mettre en doute la part bien sincère que je prends à votre douleur1. Nul mieux que vous ne sait où il faut chercher la consolation l’espérance.

Veuillez agréer, Monsieur très honoré confrère, avec l’expression de ma profonde et douloureuse sympathie, l’hommage des sentiments d’admiration respectueuse qu’à travers toutes la distance qui nous sépare, vous m’avez depuis si longtemps inspiré.

 

Edmond Rousse

1Falloux venait de perdre sa fille Loyde, décédée le 2 juin à l’age de 38 ans.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «28 juin 1881», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1881,mis à jour le : 05/12/2022