1880 |
31 mai 1880
Emile Keller à Alfred de Falloux
Belfort, le 31 mai 1880
Monsieur le comte,
Je tiens à vous dire la privation que j’ai éprouvée de ne pouvoir assister à votre discours jeudi1. Un motif impérieux m’avait obligé à mon grand regret à quitter Paris. Ne pouvant vous entendre et vous applaudir, je vous ai lu et j’ai été très touché et honoré du souvenir que vous m’avez accordé. En voyant cette belle réunion de la France chrétienne, vibrante à votre parole comment ne pas espérer que la France revivra par la foi dont elle encore toute pénétrée. Veuillez agréer, Monsieur le comte, expression de mon respectueux dévouement.
Émile Keller
1Falloux avait prononcé une conférence à l’Académie française.
Notice bibliographique
Pour citer ce document
, «31 mai 1880», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1880,mis à jour le : 10/12/2020