1881 |
24 juin 1881
Auguste Barbier à Alfred de Falloux
Fontainebleau, 24 juin 1881
Monsieur et cher confrère
Éloigné depuis quelque temps de Paris, ce n’est que tardivement que j’ai appris le malheur qui vous a si cruellement frappé1. Je compatis de tout mon cœur à votre douloureuse épreuve. Je ne vous parlerai pas de résignation et de courage vous sachant chrétien, je me permettrai de vous serrer la main plus affectueusement encore que par le passé.
Agréez, Monsieur et cher confrère, mes tristes et profonds compliments de condoléance.
Auguste Barbier2
1Falloux venait de perdre sa fille Loyde (1842-1881) décédée le 2 juin.
2Barbier, Auguste Henri (1805-1882), poète et littérateur. Il avait été élu le 29 avril 1869 à l'Académie française au siège d'Adolphe-Joseph Empis en dépit de son hostilité déclarée à l'Empire.